Le park était un endroit parfait pour permettre à Chloé de gratter quelques accords, seule, sans oreilles pour écouter, sans personne pour juger ce qu’elle faisait. Elle avait chantée presque toute sa vie, il fallait bien qu’elle s’accompagne de musique. N’existant pas de professeur pour lui apprendre à en jouer, elle dû l’apprendre seule. Cela pris quelques années, deux ou trois. C’était dur, même décourageant quelques fois, mais elle n’était pas pour abandonner, quelque chose qu’elle avait toujours rêvé.
Maintenant, elle était rendue à l’aise. Elle essayait de s’inventer des mélodies, quelques fois, des soirs comme celui-ci, seule au park. Elle n’était pas inconsciente que quelqu’un pourrait surgir à tous instants, mais elle ne pouvait s’empêcher de jouer. Depuis son enfance, elle avait composée beaucoup de poèmes et de chansons, qu’elle ne pouvait s’empêcher de fredonner à tout bout de champ. C’était une piqure, une maladie, une drogue. Bref, c’était presque toute sa vie. Alors elle était là, sur un banc, une jambe repliée sous elle-même, elle chantait, jouait et se sentait bien.
Elle racontait ce qu’elle vivait, à travers la musique. Elle racontait ses pensées, ses désirs, ses craintes et sa peur, à travers la musique. Pour elle, la musique était une boîte de souvenirs. Une boîte qu’on peut ouvrir à l’aide d’une chanson, de paroles et de mélodies. C’est ce qu’elle essayait de faire comprendre, après tout.